RAPPORT 2024 DE L’ORIAS – RETOUR A LA STABILITÉ, AVEC DES DISPARITÉS

par | 10 Sep 2025 | Brèves

Après l’année noire de 2023, qui avait marqué pour la première fois un recul des effectifs d’intermédiaires de 2,6 %, 2024 esquisse un retour à la stabilité. Selon le rapport 2024 de l’Orias publié le 4 septembre, on dénombre sur l’année dernière 118 308 inscriptions, contre 116 938 en 2023.

Les grands gagnants de l’édition 2024 restent les CIF, en majorité des personnes morales (79 %) dont les inscriptions sont 5,1 % plus importantes que l’année dernière, affichant une progression constante d’année en année (+5 % en 2023). Désormais au nombre de 7 054, leur effectif croît sans discontinuer : en 11 ans, il a augmenté de près de 45 %.

Côtés intermédiaires en assurance (IAS), c’est plutôt la stagnation qui prime. Ils sont désormais au nombre de 61 110 contre 61 069 en 2023, année où la profession avait accusé un recul de 2 %. « C’est une dynamique légère mais réelle, soutenue notamment par les mandataires d’intermédiaires en assurance (MIA) qui frôlent la barre des 30 000 inscriptions comme cela avait été le cas en 2022, précise Jérôme Speroni, secrétaire général de l’Orias.

La population des courtiers en assurances (26 953 immatriculations) gagne quelque 200 personnes, tandis que celle des agents généraux évolue à la hausse de façon infime (11 882 après 11 847). La donne devrait changer avec la création du réseau d’agents généraux de Malakoff Humanis au printemps 2025.

La suppression de l’agrément de la Compagnie des IAS et de l’Afib, deux associations régulées du courtage, faisait craindre de futures radiations en raison d’un délai réduit entre l’annonce de l’ACPR et son effectivité et du fait que les deux associations ont tardé à proposer une solution à leurs adhérents. En effet, l’adhésion à une association étant obligatoire, impossible pour les 3 500 IAS concernés de continuer à exercer sans être membre d’une association reconnue. Finalement, seules 158 radiations ont été prononcées par l’Orias.

Du côté des intermédiaires en services de paiement et en opérations de banque (IOBSP), la chute continue, mais ralentit (-4,4 %).

Alors que 2024 était l’année de la stagnation, 2025 sera peut-être l’année du retour à meilleure fortune : l’Orias comptabilise 2 000 intermédiaires et 4 300 inscriptions de plus en année glissante.

Source : Gestion de fortune

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