GRATUIT, SIMPLE ET SECURISE – CE QUE LES CONSOMMATEURS ATTENDENT DE L’EURO DIGITAL

Tel est le résultat d’une récente enquête du BEUC auprès des consommateurs sur l’avenir des paiements numériques, présentée lors d’un webinaire de la Banque Centrale Européenne.

L’euro numérique, s’il était émis par la BCE, offrirait un moyen de paiement numérique public dans la zone euro, en complément des espèces. Alors que les décideurs politiques de l’UE et la BCE poursuivent l’élaboration de ce projet, cette enquête vise à recueillir des informations sur les préférences des consommateurs européens en matière de paiements numériques. Menée auprès de 10 000 consommateurs dans 10 pays de la zone euro, elle interroge directement les consommateurs sur leurs attentes vis-à-vis de l’euro numérique et sur leur vision de l’avenir des paiements numériques.

Pour que l’euro numérique soit un succès, il doit constituer une nouvelle option de paiement attractive, répondant aux préférences et aux préoccupations des consommateurs en matière de paiements numériques. Les facteurs clés susceptibles de les inciter à adopter de nouvelles solutions de paiement :

– des normes de sécurité plus élevées : Une part importante des adultes déclarent avoir été victimes de fraude ou d’une atteinte à la sécurité liée à un paiement numérique qu’ils ont effectué ;

– une plus grande facilité d’utilisation : 46 % des adolescents et 39 % des adultes ont aidé un ami ou un proche à effectuer un paiement numérique. Les cartes physiques sont le moyen privilégié.

– un coût moindre : la plupart des adultes (87 %) estiment que le paiement numérique devrait être gratuit pour les consommateurs ; les remboursements en cas de fraude et d’escroquerie sont très appréciés ;

– une meilleure protection de la vie privée et une rapidité accrue : les attitudes face au partage des données dépendent de l’objectif ; beaucoup sont ouverts au partage de données pour des raisons de sécurité, mais pas à des fins commerciales ou avec des tiers.

Source : BEUC (European Consumer Organisation)