L’ANACOFI SE POSITIONNE sur les systèmes de rémunération

par | 3 Fév 2022 | Brèves

L’Association Nationale des Conseils Financiers vient de rendre publique une synthèse de ses positions en 116 points, sous le titre « Note de positionnement 2022 ».

Parmi ces positions, un certain nombre ont trait à la rémunération des conseils financiers.

N° 40 – Spécifiquement pour nos métiers, il faut cesser de mettre en risque nos modèles économiques en rediscutant le système de rémunération de la prestation (débat Honoraire versus commissions/rétrocessions). Il est nécessaire d’éviter d’envisager la fin des rétrocessions au moment où ces dernières viennent en pleine crise de démontrer qu’elles permettent de conserver des entreprises, qui même affaiblies, maintiendront des emplois locaux et d’assurer un accompagnement des citoyens et des entreprises conseillés en pleine difficulté, alors que tout autre modèle amènerait à un carnage à tous les niveaux.

N° 60 – Nous sommes défavorables à toute logique d’interdiction d’un mode de rémunération ou de plafonnement de ce dernier, dans un univers de conseil et étant rappelé que la transparence, donc l’accord ou acceptation du client, est la règle de fait ou de droit. De plus toutes les études complètes sur les modèles exclusifs d’un mode de rémunération démontrent un effet négatif catastrophique pour la population de ces Pays.

N° 65 – Le plafonnement des rémunérations en immobilier de défiscalisation et plus généralement le plafonnement des rémunérations sont à éviter : nos CGP ne sont pas directement les plus concernés compte tenu des frais moyens qu’ils prennent. Mais outre que c’est aberrant, la sphère va être impactée, l’objectif déclaré de baisse des prix en immobilier ne sera pas atteint et en finance, nous avons constaté un effondrement de la collecte sur les produits déjà concernés, alors qu’ils étaient spécialisés dans le financement des entreprises.

Source : ANACOFI

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