MIFID II n’a réduit ni le rôle ni le périmètre d’action des conseillers, selon l’AMF

L’autorité de contrôle des activités financières vient d’étudier l’impact de MIFID II sur l’action des conseillers.
Elle conclut que le respect des exigences de cette directive n’a pas eu d’impact négatif sur la diversification de l’épargne des clients. Les « règles de gestion » mises en place ont automatisé le profilage des clients ainsi que la réalisation des tests d’adéquation et de vérification de la conformité des caractéristiques des clients au marché cible des produits recommandés.
Les conseillers, qui utilisent les orientations délivrées par les outils, peuvent prendre en compte la globalité des informations sur les objectifs et la situation de leur client. Pour autant, ils conservent une responsabilité et une marge de manœuvre importantes dans la détermination de la recommandation d’investissement. Malgré le développement d’outils plus complets, leur rôle d’explication et d’accompagnement, et leurs compétences, demeurent indispensables dans le cadre d’un conseil en investissement.
L’enquête a été réalisée grâce à des visites mystères dans les agences bancaires de sept enseignes bancaires à réseau et trois banques privées, ayant préalablement fourni des statistiques.

Source : AMF